EXPANDED BIO
Durant les étés, la famille allait à Métis-sur-Mer (connu à l'époque sous le nom de Metis Beach) sur la rive sud de l’estuaire du St-Laurent. Partout où elle se rendait, Lillian s'entourait de fleurs et, lorsqu'elle commença à peindre, les fleurs étaient omniprésentes.
A la fin des années 1930, Lillian peignait les paysages des lieux qu'elle avait visités: les maisons, les rues et les arbres près de sa demeure, les parcs où ses petits enfants jouaient, St-Sauveur où ils avaient été skier, le coin autour de Mont-Bruno (à 23km à l'est de Montréal) où son mari avait été l'un des fondateurs du club de golf, Chateaugay où sa soeur Béa habitait près de la rivière Richelieu, les petits villages et les jardins en Gaspésie où elle avait passé ses étés.
Après la mort de Donald en 1952, Lillian prit le temps de rendre visite à ses enfants. Osla à Québec et à Kamouraska, Betty et Andrea à Métis, Katherine et Cynthia dans les Cantons de l’Est.
Véritable journal intime, les oeuvres de Lillian Peterson Hingston racontent sa vie à plusieurs égards. Elle peignit les objets domestiques et les paysages qui l'avaient entourée. Au fil des ans, s'inspirant de l'art de son époque et prenant confiance en elle, son style changea et se développa. Comme d'autres artistes féminines de son époque, Lillian décora des objets personnels comme des plateaux, des horloges,